Scarlett

Ysabeau ayant fait une remarque fort juste à propos de mon envie de lacer la robe dans le dos, j'y ai donc renoncé pour me contenter de coudre des agrafes. J'ai beaucoup de difficultés à parler d'agrafes car j'ai toujours utilisé le mot crochet pour désigner ce système de fermeture ; c'est celui qu'employait ma grand-mère maternelle, celle qui m'a appris les bases de la couture.

J'ai mis du temps à terminer cette robe, non seulement car coudre ces agrafes (12 sur toute la hauteur de l'ouverture de la robe) était un peu long, mais aussi car il me manquait un morceau de guipure noire pour terminer l'encolure et que j'attendais l'arrivée d'une amie parisienne qui a eu la gentillesse de faire un petit tour chez Mokuba pour me l'apporter. C'est exactement la même que celle utilisée sur les manches et le volant dans le bas de la jupe, je l'ai simplement cousue à cheval sur l'encolure.

Voilà donc Scarlett dans sa robe terminée.

         

La prochaine étape sera un grand châle en dentelle découpé dans un morceau de Chantilly noire et bordé de guipure noire.

Je sais que coudre la guipure et la bande dans le haut va me prendre un temps infini car il faut le faire à tout petits points très rapprochés pour que cela ne se voit quasiment pas. Et la guipure devra être cousue tant dans sa partie haute que dans sa partie basse pour une parfaite tenue.

Or, maintenant, coudre, ou tricoter d'ailleurs, tant du noir que des coloris sombres, me demande un effort considérable ; je distingue mal ce que je fais et je suis parfois obligée de travailler avec une loupe frontale. Même mon ouvrage bien éclairé, j'ai beaucoup de difficultés à bien voir ce que je fais donc je vais très doucement.